es députés PS veulent interdire la commercialisation de produits financiers spéculant sur les prix des denrées alimentaires. Leur proposition de loi a été (re)déposée. Les auditions dassociations qui combattent la faim dans le monde et dacteurs du secteur bancaire ont débuté ce matin en Commission des finances de la Chambre.
En 2008, alors que des crises alimentaires dune grande sévérité frappaient plusieurs pays, certaines banques belges créaient des produits financiers liés à des hausses de prix des denrées alimentaires et spéculant sur la sécheresse. Cette spéculation sur les aliments tue. Et plonge dans le chaos certaines régions du monde. Il ne fait plus de doute que cette spéculation, et laugmentation des prix des denrées alimentaires, a provoqué de nombreux conflits dans les pays du sud.
Aujourdhui, après la grave crise provoquée par les banques, des mouvements de (re)moralisation du secteur sont en marche. Plusieurs institutions bancaires soucieuses déthique ne commercialisent pas - ou plus - ce type de produits. Le PS pense cependant quil faut aller plus loin.
Pour les députés socialistes, il est trop facile de se cacher derrière lampleur et la complexité des crises alimentaires, économiques ou bancaires pour ne pas agir. Le groupe PS est convaincu que la Belgique peut amorcer une dynamique européenne et internationale, comme pour la taxe sur les transactions financières, et inspirer dautres pays à sengager plus concrètement dans la lutte contre la faim et pour une plus grande éthique du secteur bancaire.
Il est possible dagir concrètement dès aujourdhui. Cest le choix du PS via cette proposition de loi. Lambition des socialistes est dinterdire loffre et la diffusion de produits de placements financiers dont lobjectif est de spéculer sur la hausse des prix des denrées alimentaires.
Malgré lurgence et lévidente dangerosité de cette spéculation sur la vie humaine, le débat sest toujours heurté à limmobilisme idéologique de certains. « Le PS espère que les auditions de ce jour et de la semaine prochaine permettront de dépasser les clivages et de conduire à ladoption dune législation interdisant aux banques belges la vente de ces produits incompatibles avec le respect de la vie et de la dignité » conclut le député Patrick Moriau.
Plus dinfos : Frédéric Masquelin, attaché de Presse Groupe PS Chambre
Bron: politics.be
En 2008, alors que des crises alimentaires dune grande sévérité frappaient plusieurs pays, certaines banques belges créaient des produits financiers liés à des hausses de prix des denrées alimentaires et spéculant sur la sécheresse. Cette spéculation sur les aliments tue. Et plonge dans le chaos certaines régions du monde. Il ne fait plus de doute que cette spéculation, et laugmentation des prix des denrées alimentaires, a provoqué de nombreux conflits dans les pays du sud.
Aujourdhui, après la grave crise provoquée par les banques, des mouvements de (re)moralisation du secteur sont en marche. Plusieurs institutions bancaires soucieuses déthique ne commercialisent pas - ou plus - ce type de produits. Le PS pense cependant quil faut aller plus loin.
Pour les députés socialistes, il est trop facile de se cacher derrière lampleur et la complexité des crises alimentaires, économiques ou bancaires pour ne pas agir. Le groupe PS est convaincu que la Belgique peut amorcer une dynamique européenne et internationale, comme pour la taxe sur les transactions financières, et inspirer dautres pays à sengager plus concrètement dans la lutte contre la faim et pour une plus grande éthique du secteur bancaire.
Il est possible dagir concrètement dès aujourdhui. Cest le choix du PS via cette proposition de loi. Lambition des socialistes est dinterdire loffre et la diffusion de produits de placements financiers dont lobjectif est de spéculer sur la hausse des prix des denrées alimentaires.
Malgré lurgence et lévidente dangerosité de cette spéculation sur la vie humaine, le débat sest toujours heurté à limmobilisme idéologique de certains. « Le PS espère que les auditions de ce jour et de la semaine prochaine permettront de dépasser les clivages et de conduire à ladoption dune législation interdisant aux banques belges la vente de ces produits incompatibles avec le respect de la vie et de la dignité » conclut le député Patrick Moriau.
Plus dinfos : Frédéric Masquelin, attaché de Presse Groupe PS Chambre
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