Après une semaine de débats lors de la session plénière de Strasbourg centrés sur l'encadrement du secteur bancaire avec des avancées importantes dont la limitation des bonus (sous l'impulsion de l'allemand Udo Bullman, chef de la délégation socialiste allemande) mais aussi la volonté d'un rôle accru pour la BCE, cette thématique fait encore et toujours l'actualité.
Les députés PS au Parlement européen (Véronique De Keyser, Marc Tarabella et Frédéric Daerden) déplorent et condamnent le comportement du Gouvernement allemand par la voix de son ministredes finances Wolfgang Schäuble qui ralentit intentionnellement le processus de construction de l'Union bancaire.
Ce dernier s'est exprimé, à l'issue d'une réunion des ministres des finances européens,pour indiquer que cette Union bancaire nécessite une révision des traités.
Après avoir demandé que la Supervision des banques au niveau européen soit parachevée avant l'entrée du Mécanisme Européen de Stabilité (qui permettra d'intervenir en cas de crise bancaire, sans faire payer les contribuables européens) pour accepter ce dernier, le parti de la Chancelière souhaite encore ralentir le processus d'adoption de cette Union.
Très clairement, le Gouvernement allemand ne souhaite pas de solidarité des Etats européens et basent sa politique européenne sur de la démagogie vis-à-vis de son opinion publique.
Le processus de coopération doit permettre l'établissement de la Supervision bancaire européenne, contrairement à ce que dit le ministre des finances allemand, qui souhaite surtout pouvoir conserver sa rhétorique délétère pour la solidarité européenne, en vue des élections fédérales de fin septembre.
"Volontiers donneurs de leçons aux gouvernements européens sur l'austérité budgétaire qu'ils estiment nécessaire, le gouvernement allemand ne semble pas proactif pour imposer de la rigueur aux banques, pourtant responsables du déclenchement de la crise" conclut Frédéric Daerden.
Bron: politics.be
Les députés PS au Parlement européen (Véronique De Keyser, Marc Tarabella et Frédéric Daerden) déplorent et condamnent le comportement du Gouvernement allemand par la voix de son ministredes finances Wolfgang Schäuble qui ralentit intentionnellement le processus de construction de l'Union bancaire.
Ce dernier s'est exprimé, à l'issue d'une réunion des ministres des finances européens,pour indiquer que cette Union bancaire nécessite une révision des traités.
Après avoir demandé que la Supervision des banques au niveau européen soit parachevée avant l'entrée du Mécanisme Européen de Stabilité (qui permettra d'intervenir en cas de crise bancaire, sans faire payer les contribuables européens) pour accepter ce dernier, le parti de la Chancelière souhaite encore ralentir le processus d'adoption de cette Union.
Très clairement, le Gouvernement allemand ne souhaite pas de solidarité des Etats européens et basent sa politique européenne sur de la démagogie vis-à-vis de son opinion publique.
Le processus de coopération doit permettre l'établissement de la Supervision bancaire européenne, contrairement à ce que dit le ministre des finances allemand, qui souhaite surtout pouvoir conserver sa rhétorique délétère pour la solidarité européenne, en vue des élections fédérales de fin septembre.
"Volontiers donneurs de leçons aux gouvernements européens sur l'austérité budgétaire qu'ils estiment nécessaire, le gouvernement allemand ne semble pas proactif pour imposer de la rigueur aux banques, pourtant responsables du déclenchement de la crise" conclut Frédéric Daerden.
Bron: politics.be