Je vous prie de trouver ci-dessous lintervention dOzlem Ozen en séance plénière de la Chambre à propos des licenciements annoncés chez Caterpillar et les questions adressées au Premier ministre.Ozlem Ozen : « Il mest difficile de prendre la parole aujourdhui. Je suis entre larmes et colère, entre indignation et révolte. 1400 personnes ont appris ce matin quelles allaient perdre leur travail. Quelle violence. Aujourdhui, tous les Carolos ressentent la même chose que moi. Nous, les Carolos, avons tous quelquun de la famille ou un ami qui travaille chez Caterpillar. Ce matin, jai eu plusieurs travailleurs de Caterpillar au téléphone. Ils étaient évidemment effondrés.
1400 emplois, ce sont 1.400 personnes, 1.400 familles. Cest ce quil faut voir derrière la pseudoneutralité des chiffres. 1400 personnes vont rentrer chez elles ce soir et sasseoir devant leurs enfants, leur femme ou leur mari et leur dire : « voilà, on y est aussi ».
Après Ford Genk, après le chaud puis le froid dArcelor, après Carsid, après Duferco/Nlmk, voilà un nouveau drame social. Encore une région qui va payer la crise au prix fort. En plus des 1.400 travailleurs directement concernés, il faudra malheureusement ajouter toutes celles et ceux qui dépendent directement de lactivité Caterpillar. Tout ceci est aussi la conséquence dune Europe qui a laissé faire - et courir- la Finance sans penser et repenser son industrie. Nos pensées vont dabord aux travailleurs et aux familles.
Mais je men voudrais den rester à lindignation et aux « lamentations ». Tout semble indiquer que cette restructuration était prévisible puisque de sources syndicales « on sentait les choses venir » par rapport à des arrêts de production, mais aussi à des opérations dexternalisation de services.
Il est urgent détablir des règles sociales et environnementales dans le commerce mondial pour protéger notre industrie européenne. Nos concurrents asiatiques ou américains font preuve de bien moins de scrupules dans ce domaine, et cest vers le haut quil faut harmoniser les règles du commerce mondial.
Quelle réponse pouvons-nous apporter aux travailleurs de Caterpillar ? Comment pouvons-nous mobiliser tous les niveaux de pouvoirs de la région à lEurope - pour adopter des mesures structurelles pour donner un coup darrêt décisif à ce douloureux cortège de restructurations et de fermetures dentreprises ? Comment pouvons-nous obliger ces multinationales à tourner le dos au cynisme financier et redevenir de vrais industriels ? »
Plus dinfos : Frédéric Masquelin, attaché de Presse Groupe PS Chambre
Bron: politics.be
1400 emplois, ce sont 1.400 personnes, 1.400 familles. Cest ce quil faut voir derrière la pseudoneutralité des chiffres. 1400 personnes vont rentrer chez elles ce soir et sasseoir devant leurs enfants, leur femme ou leur mari et leur dire : « voilà, on y est aussi ».
Après Ford Genk, après le chaud puis le froid dArcelor, après Carsid, après Duferco/Nlmk, voilà un nouveau drame social. Encore une région qui va payer la crise au prix fort. En plus des 1.400 travailleurs directement concernés, il faudra malheureusement ajouter toutes celles et ceux qui dépendent directement de lactivité Caterpillar. Tout ceci est aussi la conséquence dune Europe qui a laissé faire - et courir- la Finance sans penser et repenser son industrie. Nos pensées vont dabord aux travailleurs et aux familles.
Mais je men voudrais den rester à lindignation et aux « lamentations ». Tout semble indiquer que cette restructuration était prévisible puisque de sources syndicales « on sentait les choses venir » par rapport à des arrêts de production, mais aussi à des opérations dexternalisation de services.
Il est urgent détablir des règles sociales et environnementales dans le commerce mondial pour protéger notre industrie européenne. Nos concurrents asiatiques ou américains font preuve de bien moins de scrupules dans ce domaine, et cest vers le haut quil faut harmoniser les règles du commerce mondial.
Quelle réponse pouvons-nous apporter aux travailleurs de Caterpillar ? Comment pouvons-nous mobiliser tous les niveaux de pouvoirs de la région à lEurope - pour adopter des mesures structurelles pour donner un coup darrêt décisif à ce douloureux cortège de restructurations et de fermetures dentreprises ? Comment pouvons-nous obliger ces multinationales à tourner le dos au cynisme financier et redevenir de vrais industriels ? »
Plus dinfos : Frédéric Masquelin, attaché de Presse Groupe PS Chambre
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