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CD&V : Un regard orange sur Bruxelles pour une ville à taille humaine

Que pouvons-nous faire pour que Bruxelles devienne la ville de rêve où les personnes souhaitent vivre, habiter et travailler ? C’est ce qui a poussé les cinq élus bruxellois du CD&V à rédiger le livre « Een oranje kijk op Brussel ». A l’aide de cet ouvrage, la ministre Brigitte Grouwels, la présidente du groupe parlementaire Brigitte De Pauw, le premier vice-président du Parlement de la Région de Bruxelles-Capitale Walter Vandenbossche, la députée bruxelloise Bianca Debaets et le député Paul Delva, organiseront un débat avec la population le 1er juin 2013 à 13h30 au centre culturel De Markten.

Bruxelles a trop longtemps été une ville d’acier et de béton. Le CD&V souhaite rendre la ville aux citoyens. Bruxelles doit à nouveau devenir une ville à taille humaine. Elle doit redevenir une ville où tous les habitants, quels qu’ils soient, puissent se sentir chez eux. Cela signifie suffisamment d’espaces verts, de rues et de places jolies et propres, suffisamment d’emplois, de maisons abordables, de sécurité, etc. Toutes ces choses forment un seul ensemble.



Fers de lance

A l’aide de l’ouvrage « Een oranje kijk op Brussel », le CD&V tente de répondre concrètement aux défis susmentionnés. Nous vous présentons un résumé des propositions les plus remarquables :

« A l’avenir, les crèches, l’accueil de la petite enfance et les écoles à Bruxelles seront regroupées en un « Kidibool » (crèche – IBO (formation professionnelle individuelle)- école) », déclare la ministre Grouwels. Nous pensons que les petits et les tout-petits doivent avoir leur place dans un nouveau modèle d’éducation. Le Kidibool intègre les bureaux de consultation, les espaces de rencontre pour les jeunes parents, l’accueil préscolaire, l’enseignement maternel et l’accueil extra-scolaire dans des « pré-écoles » et des « centres familiaux ». Nous optons pour un parcours continu et intégré de 0 à 6 ans où l’enseignement et les soins sont combinés en un « edu-care ». Kidibool offre des avantages à tous les enfants, principalement aux enfants de groupes dits particulièrement fragilisés.



Bruxelles a, en outre, besoin d’un « Central Park », comme New York. Un endroit central où tous les citoyens puissent venir se détendre. Nous prévoyons l’aménagement d’une piste finlandaise pour les joggeurs, des coins de fitness et une grande pelouse pour des concerts en plein air. « Le Parc de Warande peut assumer ce rôle », dixit Brigitte De Pauw.



Ce sont les citoyens qui ont les meilleures idées. « Afin que la Région de Bruxelles-Capitale puisse atteindre son potentiel économique maximal, nous devons unir nos forces pour former un VEGA Brussels (Volunteers Economic Growth Allianca) », explique Walter Vandenbossche. VEGA-Brussels est un groupe de volontaires qui élabore des plans pour maintenir la croissance économique et durable à Bruxelles.

Bruxelles est le nœud culturel du pays. C’est ici que les choses se décident, que les balises sont posées. Ce n’est pas par hasard que de plus en plus de galeries d’art internationales et renommées choisissent de s’installer à Bruxelles. Mais ce n’est pas une raison pour se reposer sur ses lauriers. Egalement au niveau de la culture, nous souhaitons marcher vers l’avenir. C’est pourquoi nous plaidons entre autres pour une « Cité de la Musique » bruxelloise à l’instar de Paris. « Le Théâtre américain, qui fait actuellement l’objet d’une proposition de projet de l’AB, pourra être intégré dans un projet – musical – de plus grande envergure après une réfection en profondeur », dixit Bianca Debaets.

Les écoles constituent une donnée cruciale à Bruxelles. Car les enfants d’aujourd’hui sont la ville de demain. Le décrochage scolaire considérable et précoce représente donc une préoccupation importante et mérite toute notre attention. L’enseignement des langues à Bruxelles est une donnée majeure. « Notre ambition est que les élèves qui font leur études à Bruxelles soient bilingues ou plurilingues. Car celui qui connaît les langues à Bruxelles – capitale de l’Europe et centre international – a des atouts », déclare Paul Delva. Ainsi, les étudiants étrangers ont tout intérêt à apprendre rapidement et de manière approfondie la langue d’instruction (le néerlandais). Cet aspect fait d’ailleurs partie d’une politique d’égalité des chances forte qui est mise en œuvre dans nos écoles.




Pour plus d’informations, vous pouvez contacter Iris Depoorter

Bron: politics.be

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